L’Agence Folléa-Gautier
L’Agence Folléa-Gautier paysagistes-urbanistes a été créée en 1991 par Claire Gautier et Bertrand Folléa. Elle dispose de références nationales et internationales dans les domaines du grand paysage, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de la maîtrise d’œuvre des espaces extérieurs. Elle s’investit aussi dans le conseil, l’expertise, la formation, l’enseignement, la recherche, les conférences et la publication d’ouvrages.
En 2016, l’agence Folléa-Gautier a reçu de la ministre de l’Environnement le Grand Prix National du Paysage. Ce prix récompense en particulier le projet urbain et territorial des lisières urbaines, programmé à l’échelle intercommunale sur 50 000 ha et réalisé à Saint-Paul sur 13 ha (Région Réunion). Par une démarche innovante, la marge ville-nature a été au centre des attentions, permettant au paysage de se réinventer de façon ambitieuse au bénéfice des vues, des usages et de relations apaisées pour les habitants.
Le paysage comme indiscipline
L’agence Folléa-Gautier envisage le paysage comme la spécialité de la non spécialité : un bien commun et une ambition à placer au cœur des choix de développement.
Elle se positionne ainsi clairement comme généraliste de l’aménagement, dialoguant avec chacun des spécialistes.
Ses compétences, rassemblées autour de paysagistes, d’urbanistes et d’architectes, réunissent la maîtrise d’œuvre d’espaces publics, les études et projets d’échelle territoriale, l’urbanisme réglementaire et la planification, l’urbanisme opérationnel et la maîtrise d’œuvre urbaine, les mobilités, le développement économique, le tourisme, les loisirs et l’ingénierie culturelle, les patrimoines naturels et culturels, l’agriculture, l’écologie, la gestion des milieux et des espaces, la sociologie, la concertation, la communication, la formation et la pédagogie, la cartographie SIG et 3D. L’indiscipline du paysage est liée à cette transdisciplinarité. Elle est aussi due à l’indispensable décadrage de la commande pour mieux y répondre, et au principe paradoxal de porter une attention centrale aux marges, franges, interfaces et lisières, pour mieux coudre ou recoudre le tissu territorial découpé par les logiques sectorielles de l’aménagement.
Le paysage comme relation : une philosophie de l’urbanisme et de l’aménagement
Ces relations matérielles et immatérielles composent la double dimension écologique et humaine du paysage.
Nous considérons que la conception de l’espace, quelles que soient sa nature et son échelle, se fait d’abord dans la relation – avant de se faire dans l’objet -, et se nourrit de l’approche sensible, en plaçant l’humain au centre de son champ d’action. C’est notre philosophie de l’urbanisme et de l’aménagement.
Il s’agit de redonner du sens à des contrastes saisissants, fruit du hasard des collages, des juxtapositions et des confrontations. Car ces rencontres improbables, ces chocs surprenants ont parfois des vertus roboratives, et peuvent, dans certaines situations, faire une part du charme, rare et précieux, d’un paysage ; comme des cuisines inventives, qui surprennent par le mariage de saveurs opposées, sucrées-salées, douces-amères, épicées-fruitées. Ici, ce sont nos pupilles plutôt que nos papilles qui sont surprises.
La transition par le paysage
1. Prise en compte de la réalité sensible du territoire en jeu, « tel que vécu et perçu par les populations » : le territoire n’est pas qu’une donnée objective dénuée de toute sensibilité : il est perçu et vécu par les populations, la démarche de paysage prend en compte cette sensibilité qui s’exprime par les perceptions, usages et représentations ; finies les approches purement quantitatives !
2. Prise en compte du vivant dans sa globalité : les vivants humains ne sont pas séparés des vivants non humains dans la réflexion : les usages des habitants sont intégrés à la démarche, tout comme le fonctionnement écologique du vivant non humain (animal et végétal) et des éléments ou phénomènes naturels ; finies les approches exclusives, sociologiques d’un côté, écologiques de l’autre !
3. Approche transversale : la démarche de paysage place l’ambition qualitative pour le paysage comme bien commun au cœur des intérêts, croisant de ce fait l’ensemble des champs sectoriels de l’aménagement : économique (attractivité des territoires, tourisme, qualité du cadre de travail), social (liens sociaux, santé physique et mentale, loisirs) et environnemental ; finies les approches cloisonnées en silos !
4. Démarche participative : la démarche de paysage, non technique et parlante pour tous, donne toute sa place à l’expression des sensibilités des populations dans leur diversité : élus, techniciens, entreprises, associations, professionnels. Elle fait le pari de l’intelligence collective au service d’un bien commun. Finies les approches top down et technocratiques !
5. Créativité : la conception de paysage identifie et reconnaît le caractère irrépressible des transformations des cadres et modes de vie, mais propose de les choisir plutôt que de les subir, ceci de façon à la fois exigeante, créative et opérationnelle, à travers la transformation effective des espaces, lieux et milieux de vie. Finies les positions figées conservatrices ou purement théoriques idéologiques !
©Agence Folléa-Gautier paysagistes-urbanistes, 2024
Conception : Adèle Albrespy
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